La posture est régulée par un système sensori-moteur complexe et automatique (inconscient) : l’ajustement du tonus (tension) des chaînes musculaires (les haubans) dépend des informations provenant des entrées du système postural (vestibule, œil, dents, langue, proprioception, viscéroception, et extéroception plantaire), le tout étant sous le contrôle du système nerveux central. (Massion 1994, 1997).
La posturologie considère que le corps humain n’est pas une mécanique, mais « une enveloppe sensitive dont chaque millimètre carré est pourvu de capteurs. » (Lazdunski 2005) C’est cette enveloppe bourrée de capteurs qui lui permet de s’adapter, d’être debout, et donc de vivre.
Quand tout de passe bien, les informations parvenant au cerveau lui permettent de tendre les muscles de manière efficace et harmonieuse, la posture est alors bien contrôlée : le sujet est stable.
Dans le cas contraire, lorsque les informations sont contradictoires ou nociceptives (parasites), elles vont gêner la régulation de l’équilibre au lieu de l’aider (Harris 1999, McCabe et al 2005, 2007, Gagey et Weber 2004). Ces informations parasites ou conflictuelles sont en effet responsables d’ordres moteurs inappropriés : les muscles ne sont plus tendus de façon harmonieuse (Le Pera et al 2001).
Il en résulte les différents symptômes du Syndrome de Déficience Posturale (Da Cunha 1979).
C’est dans ces nombreux cas qu’une prise en charge posturale peut être indiquée : voir
A quoi ça sert ?, Bilan postural, Traitements posturaux.
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Date de création de la page : 03/06/2013
Date de dernière modification : 03/06/2018
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