Le traitement proposé dépend toujours des résultats du bilan et est personnalisé à chaque patient.
Il vise à :
1/ Supprimer toutes les informations parasite (nociceptions) : visuelle, oculomotrice, proprioceptive, plantaire, cutanée, dento-manducatrice. (voir Comment ça marche ?)
2/ Modifier l’information perçue par un capteur dans le but d’améliorer l’équilibre et la mobilité : restituer des capacités d’adaptation.
Un moyen simple de modifier l’information est d’agir sur le capteur plantaire : à l’aide de semelles posturales, dont chaque stimulation est testée par le podologue posturologue, à l’aide des tests du Bilan postural. (Le Normand et Percevault 2001, Villeneuve 1996, 2003.)
Seules les stimulations améliorant l’équilibre et/ou la mobilité sont retenues (principe de base en posturologie).
Très différentes des semelles orthopédiques, les semelles posturales n’ont pas une action mécanique, mais neuro-sensorielle : elles utilisent le rôle de capteur du pied pour corriger l’ensemble de la posture.
Ces semelles ne traitent donc pas le pied, à la manière de cales, passives, mais bien l’ensemble du corps par l’intermédiaire du pied (voir Rôle du pied – D’un point de vue neurosensoriel), et ce de manière active : la répétition de l’information provoque des effets posturaux durables (Gilhodes et al 1992, Bove et al 2001, Kluzik et al 2005, Ivanenko et al 2005, Duclos et al 2009).
En outre, l’existence de zones de correspondances (“somatotopies”) entre la plante du pied et le reste du corps, décrites par certaines cultures depuis des siècles, a récemment été démontré (Dalal et al 2013) en ce qui concerne les lombaires.
Les éléments, très fins (< 4mm), simulent une augmentation de pression au niveau de la zone plantaire choisie.
Les récepteurs transmettent l’information au cerveau qui modifie le tonus des chaînes musculaires et corrige la posture. (Bourdiol 1980, Bensussan et Nicolas 1983, Hayda et al 1994, Burgess et al 1996, Janin 2003, Janin et Toussaint 2005, Müller-Gliemann et al 2006, Janin et Dupui 2009).
Le fait que ces stimulations soient de faible épaisseur est nécessaire à leur action posturale globale sur le long terme. (voir Rôle du pied – D’un point de vue neurosensoriel). Pour les patients, l’avantage direct est la facilité à porter ces semelles dans quasiment toute chaussure, dans la grande majorité des cas sans avoir à changer de pointure.
Pour les perturbations affectant les autres capteurs, le podologue posturologue peut orienter le patient vers le thérapeute concerné : ophtalmologiste, orthoptiste, ORL, ostéopathe, dentiste, kinésithérapeute, orthophoniste, etc.
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Date de création de la page : 03/06/2013
Date de dernière modification : 03/06/2018
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